Le Pape, lors de sa visite au Parlement européen et au
Conseil de l’Europe, le 25 novembre, a ainsi déclaré qu’une « des maladies que je vois la plus répandue
aujourd’hui en Europe est la solitude. On la voit particulièrement chez les
personnes âgées comme aussi chez les jeunes privés de points de référence et
d’opportunité pour l’avenir ; on la voit chez les nombreux pauvres qui
peuplent nos villes ; on la voit dans le regard perdu des migrants qui
sont venus ici en recherche d’un avenir meilleur ». Constat criant de vérité...

En substance, le Pape estime qu'il est évident que la démocratie est menacée
tant par l’extrémisme que par le «tout économique». Il a
certainement voulu montrer son ouverture et la complémentarité entre la religion et la laïcité. D’ailleurs
il veut lui-même ouvrir certains de ses conseils pontificaux à des laïcs.
Ces idées et déclarations ont au moins le mérite de rappeler des vérités qui semblent parfois se perdre dans les discours populistes et démagogiques.
Pour terminer, citons une nouvelle fois le Pape lorsqu'il affirme qu'une «Europe qui n’a plus la
capacité de s’ouvrir à la dimension transcendante de la vie est une Europe qui
lentement risque de perdre son âme ».
Sur un plan pratique, il faudra sortir des schémas imposés aux citoyens depuis trop et faire preuve d'imagination. Or, innover n'est pas le point fort des politiques et de leurs partis. Et pour cause... Ce sera donc aux citoyens de s'organiser pour faire entendre leurs voix.
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