L’Union européenne se dispute sur les déficits et le soutien
à la croissance tandis que le FMI rappelle à l’ordre l’Allemagne sur son rôle
moteur dans la relance afin qu’elle ne joue pas seulement sa carte personnelle.
Bref, l’Allemagne voit ses comptes à l’équilibre (mais des fragilités certaines
s’annoncent pour l’avenir), reprise en Espagne (après une crise très forte) et
en Grèce, austérité au Royaume-Uni, nouvelle récession en Italie… Quant à la
France, elle parvient à faire accepter son budget après des négociations
douteuses, par exemple en engageant une réforme des professions réglementées,
dont on devine l’influence anglo-saxonne avec des conséquences que seuls les
praticiens imaginent. Tout le pragmatisme des politiques !!!
Mais la France pourrait-elle faire à son tour l’objet d’un plan
de sauvetage par l’Europe ?
Il faut bien avouer, à ce titre, que les lobbys investissent de manière
officielle le Parlement et que leur efficacité est redoutable.
J. ATTALI proposait enfin récemment pour la France de relever la TVA de trois
points afin de réduire le déficit, alléger les cotisations sociales et relancer
l’investissement. Trois points clés. Oui mais voilà, après avoir été envisagée
par l’exécutif, cette possibilité a été écartée. Manque de courage politique,
évidemment. Et ce ne sont pas des mesures sans portée qui vont changer la donne,
crédit d’impôt compétitivité emploi par exemple.Ce ne sont que quelques exemples qui démontrent cependant combien il est difficile d'avancer de manière constructive et cohérente, non seulement en Europe mais aussi dans chaque Etat. Pourtant, les solutions existent. Mais les conflits d'intérêts, le manque de courage politique et les pressions en tous genres annihilent toutes les bonnes volontés. Mais ces mécanismes complexes et bien huilés , devenus anachroniques, commencent sérieusement à se gripper, n'est-ce pas ?
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