Malheureusement, les mêmes recettes sont, malgré tout, continuellement
servies. Sans succès, sans nouveauté… pour quelles raisons ? C’est à
chacun d’y réfléchir ! Et ceux-là qui reviennent, tels des hommes providentiels… Les mêmes
recettes disais-je…
Comment s’étonner que Le FN soit aussi populaire ? Ce
dernier flirte ainsi à droite et à gauche, avec les partis souverainistes (de
Villiers, Chevènement, Dupont-Aignan…) et travaille sur les mêmes thèmes :
immigration, chômage, libéralisme, valeurs traditionnelles françaises. Tout en
confondant l’UMP et le PS sur le terrain politique, l’alliance de ces derniers aux
élections est la grande victoire du FN qui tend à prouver l’existence de
l’UMPS. La réalité, c’est que le FN est lui-même tiraillé à droite et à gauche.
Finalement, les lignes politiques deviennent flouent, bougent, se superposant
parfois, amenant l’UMP à se rapprocher un peu plus du FN, comme l’a démontré l’actualité
récente où des partisans des deux camps ont fêté ensemble la nouvelle année !
Le FN a beau jeu de critiquer le paysage politique et le
système économique et social, européen particulièrement. Bien facile et nous
aurons l’occasion d’y revenir. Mais nous maintenons que le vote FN est un vote
de contestation, d’indifférence et de colère. Et puis comment, sérieusement, revenir à Etat nation d'un autre temps ?

De même, Jürgen HABERMAS, philosophe allemand, écrit que c’est
"l’apolitisme qui est dévastateur. A partir d’un diagnostic exact, on recommande
un retour au pré carré national".
Nous reprendrons également le philosophe ALAIN que nous citions dans
notre blog Pouruneeuropedemocratique.blogspot.fr, qui disait qu’il fallait
« s’intéresser à la politique sinon
nous le regretterons cruellement ». La politique, c’est l’affaire de
chaque citoyen !
Il faut évidemment
dépasser le clivage droite/gauche. Les citoyens ne veulent plus de ces
clivages ni de l'alternance. Ils voient bien que l'une ou l'autre n'apporte
aucune solution.
Nous reprendrons également un extrait de l’ouvrage de J.M.
PELT et P. RABHI : « Le monde a-t-il un sens ?». Le principe
d’associativité, prenant le contre-pied des principes de compétition et de
dualité, est mis en avant et expliqué avec pragmatisme : « Avec ses guerres apocalyptiques, l’Europe a
montré de façon magistrale à quoi peut conduire le principe de fragmentation.
Une main tendue aux vaincus de la première déflagration (Guerre Mondiale) aurait
probablement évité la deuxième. La coopération, en l’occurrence, aurait
démontré l’existence d’une intelligence unificatrice dont la communauté humaine
est peu pourvue, qualité de plus en plus indispensable à l’évolution positive
du genre humain ».
Faisons de cette intelligence les fondements solides de
notre mouvement citoyen de demain, à l’échelle de l’Europe et du monde. C’est
notre défi. Bien plus, notre pari !
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