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samedi 29 novembre 2014

Repenser la politique

D'aucuns ont parlé "d'animal politique" pour désigner nos élus. Cette qualification montre à quel point les personnes qui sont censées nous représenter considèrent l'action politique comme un combat, une lutte. Ils utilisent souvent des termes guerriers, ou apparentés, pour définir la politique. Tout cela démontre combien la politique, telle qu'elle est majoritairement pratiquée, est devenue anachronique. Partout. Tableau d'un autre temps : une politique éminemment compétitive, conflictuelle, égotique !
Toujours le même refrain : les citoyens se prononcent par les urnes après avoir entendu une litanie de promesses et de programmes, entrenant sciemment les illusions via la flatterie et la séduction.
Hors des urnes, ensuite, point de citoyen, place aux politiques et à leurs jeux d'acteurs, consciemment ou pas.
Les citoyens le comprennent très majoritairement et la musique commence à changer. Mais le changement passera exclusivement par le citoyen qui prendra conscience de sa responsabilité et n'acceptera plus que l'on pense pour lui. Le citoyen de demain : responsable et actif ! Tel est le nouveau programme.
  

jeudi 27 novembre 2014

Le politique : un être éloigné des préoccupations du citoyen ?

Le choix du gouvernement français est clair : relever les impôts plutôt que réduire les dépenses. Des milliards de prélèvements au mépris de la consommation et de l’investissement, des intérêts des particuliers et des collectivités territoriales, qui ne peuvent pas davantage faire face, le tout sans relance !

Evoquons aussi la réduction du congé parental pour les mères, baisse des allocations pour la naissance, prélèvements en hausse pour les retraités…

L’incompréhension et la colère de l’opinion publique sont palpables. Rien n'y fait.

Avec la suppression de la première tranche d’impôt sur le revenu, c’est pourtant moins d’un français sur deux qui paie cet impôt.
Manque de courage poltique évidemment ! 
Pendant ce temps, point de reprise en Europe ! Même la croissance en Allemagne est débattue et pourrait être inférieure à la France en 2015. Les uns plaident pour une maîtrise des dépenses, les autres pour une politique de relance à la KEYNES, ce que fait la France depuis plusieurs décennies avec le succès que nous lui connaissons ! Mais des deux côtés, la responsabilité est bien présente. Pendant ce temps, que fait l’Union européenne ? Pour le moment pas grand chose. La Commission est soumise aux gouvernements, même si sa nouvelle formation annonce des évolutions, et la Banque européenne d’investissement aux notes car elle veut conserver son triple A.